Les principales conclusions du Comité interministériel de la Mer

Pour consolider et renforcer les atouts au service de la politique maritime de la France, le Premier ministre a décidé de réunir le Comité interministériel de la mer (CIMer) le 2 décembre 2013.

Parmi les décisions importantes : la création d’une Délégation à la mer et au littoral, qui sera chargée de coordonner sur ces sujets les différentes directions du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

Le CIMer a retenu 3 axes d’évolution :

Organiser le partage des usages, la protection et la valorisation durable des ressources de la mer :

De nouveaux usages de la mer se développent pour tirer parti de ses ressources naturelles, au travers, par exemple de la production d’énergies renouvelables ou l’exploitation des ressources minérales. Dans ces conditions, organiser le partage des usages et maîtriser leurs incidences environnementales potentielles sont une priorité.

Promouvoir la compétitivité du pavillon français et préparer les filières de demain :

Le Gouvernement affirme la nécessité d’accompagner les entreprises de transport maritime et de pêche, soumises à une concurrence mondiale, et surtout européenne, devenue très forte dans un contexte de crise sans précédent qui fragilise les entreprises françaises, les emplois de marins français, et plus largement, toute une filière de création de valeur et d’emplois (des chantiers navals aux services financiers). Le gouvernement mise également sur le développement des filières de demain, telles que les énergies marines renouvelables ou la valorisation des ressources minérales des grands fonds et les services associés, qui sont des éléments clés du développement des économies industrielles. La France dispose d’ores et déjà de leaders mondiaux dans ces secteurs, disposant de technologies d’avant-garde qu’il convient d’étendre et de mieux valoriser. Ce développement passe par des actions d’inventaire, de recherche, des innovations technologiques et des expérimentations pilotes.

Consolider l’action de l’État en mer :

Compte tenu des enjeux maritimes ultramarins, l’État veille à conserver une capacité significative de surveillance et d’intervention dans ces espaces pour soutenir les populations et les activités, et faire respecter la souveraineté de notre pays dans les eaux sous sa juridiction.

Accéder au dossier de presse du CIMer du 2 décembre 2013

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